LACLOCHE Alerte sur le 5 cas de résurgence des discours de haine sur les réseaux sociaux de groupes discussions d’Uvira.
Dans le cadre du projet Habari Check Demokrasya, un programme de monitoring de vérification de fait pour stopper la propagation des désinformations et discours de haine sur les réseaux sociaux. Plus de 5 cas de messages ont été répertoriés par votre centre de Monitoring Habari Check.
Ces messages, la majorité proviennent dans les groupes whatsapp et facebook dont les administrateurs et membres sont des enfants de la ville d’Uvira. Ces réseaux sociaux sont entre autres : Groupe Whatsapp Amka Tujenge, Expression populaire, Actualité Uvira, Newhommesmagazine,
Ce projet initié par LACLOCHE magazine vise à surveiller les désinformations et messages de haine qui circulent sur les réseaux sociaux ( facebook, twitter, , whatsap, instagram). Sur un échantillon de 20 groupes whatsapp ; nous avions pu identifier 5 groupes, lesquels les gens propagent des photos incitant à la haine, des discussions tribalo-ethniques, des vidéos et des audios.
Voici les résultats des quelques images répertoriées ou enquêtées sur les plateformes, ces dernières incitent à la haine et aux conflits interethniques.. .
En raison de la recrudescence des discours de haine, de l’incitation à la violence et de la désinformation en ligne et hors ligne, qui a affecté négativement le tissu pacifique sur lequel le pays a été construit, posant encore une menace insoluble pour la paix, la cohésion sociale et les valeurs fondamentales de notre nation. Les réseaux sociaux ont été de plus en plus utilisés comme un outil pour attiser les tensions et les conflits à Uvira et dans les haut et moyens plateaux de fizi et Mwenga ainsi que la plaine de la Ruzizi, car beaucoup ont souffert d’attaques telles que le harcèlement, la diffamation et l’intimidation sur les différentes plates-formes (Facebook, Twitter, Instagram, etc.). Les réseaux sociaux ont également permis la création de communautés en ligne, où les utilisateurs peuvent se connecter avec d’autres pour partager des intérêts ou des expériences similaires. Explique Cléophas Bumba, Directeur de LLAcloche Magazine et expert en Fact checking.
Pour Me KABAMBA, Ghislain acteur de la société civile, « le discours de haine est devenu l’une des richesse en République démocratique du Congo, elle est nourris par le fait que l’autorité de l’Etat est absent car il n’y a pas un régulateur mise en œuvre pour sanctionner les auteurs de ces discours. »
Les mesures doivent être prises surtout pour les candidats députés qui utilisent les discours de haine comme instrument de leur campagne pour acheter la conscience des électeurs a-t-il conclu.
Avis de LACLOCHE Magazine de vérification, nous alertons pour amener les administrateurs des Groupes whatsapp et les internautes en général de prendre de disposition pour freiner ou stopper la propagation de ces discours de haine qui entravent le processus démocratique et la bonne gouvernance pendant cette période où la République Démocratique du Congo est à l’ère électorale en 2023. Quant aux autorités doivent institutionnaliser la loi sur le code numérique et celle de l’exercice de la liberté de la presse en vue de juguler toutes les informations qui circulent sur les réseaux sociaux. Pendant cette période, nous invitons les jeunes blogueurs et les administrateurs de groupes whatsapp à geler et retirer les personnes qui véhiculent ces discours des haines dans les médias sociaux.
A propos de LACLOCHE DANS SON PROGRAMME HABARI CHECK
La Cloche Media Group est un groupe de médias spécialisé dans la lutte contre les fausses informations en république démocratique du Congo. Disposant d’une station radio « CoolFM » et d’un Centre de Monitoring et de documentation des fausses informations « HabariCheck », nous sommes en avant plan pour assainir l’espace virtuelle de la RDC.
Nous sommes un centre de vérification des faits pour stopper la propagation de fausses informations et propos haineux sur les réseaux sociaux. Tout articles publiés, si vous arriver à constater qu’il y a des éléments à ajouter ou à modifier, notre rédaction est libre pour recevoir vos commentaires et ajout.
