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les femmes des médias, les acteurs de la société civile, les journalistes et les blogueurs d’Uvira et Fizi s’engagent à lutter contre les discours de haine pendant cette période électorale en RDC.

l’Union des Femmes des médias pour la paix au sud de la province du Sud-Kivu, organise un atelier de deux jours en collaboration avec l’ONG Internationale la Radio la Bnevolencija sous le thème Impact de la propagation des discours de haine et message de division pendant la période électorale. cadre de l’évènement la salle des réunions du Restaurant Shalom située sur l’avenue du Congo au quartier Kimanga dans la ville d’Uvira au Sud-Kivu. L

Selon Josephine Mungubi, coordinatrice de cette structure UFMP, ce cadre d’échange de deux jours est organisé dans l’objectif de comprendre les conséquences ne fastes de la propagation des discours haineux pendant cette période électorale. Aussi impliquer les femmes journalistes dans les actions de lutte contre toutes formes de discrimination et violences dont elles sont victimes afin d’avoir un monde égalitaire pour la promotion de la paix et le développement.

Deux intervenants pour cette première journée, notamment, Bani Bibenga Georges coordonnateur de l’ONG INIREC a parlé sur l’aperçu générale des discours haineux et canaux de transmission dans la partie sud du Sud-Kivu et Madame Collette Salima de l’ONG LABENEVOLENCIJA, son speech axé sur le Rôle des journalistes dans la lutte contre les discours de haine.

Pour Collette, Elle a souligné que les journalistes, les blogueurs et acteurs de la société civile doivent signaler les cas de discours de haine, analyser ce message pour formuler un autre message qui contrecarre la propagation desdits discours.

Séance tenant elle a invité les professionnelles des médias et les acteurs de la société civile à bien pouvoir identifier les conséquences de la propagation des discours de haine telles que : les conflits, la division, la méfiance, la discrimination, le soulèvement populaire, la violence, pour ne citer que ces facteurs. Et développer les stratégies

Pour leur part les participants ont identifié à travers les travaux de Carrefour, les acteurs clés dans la propagation des discours de haine, les rôles de chacun et les stratégies de lutte contre les discours de haine. Ils ont cité notamment, les hommes politiques, les leaders religieux, les acteurs communautaires et de la société civile, les journalistes et les blogueurs ainsi que les artistes en général, comme acteurs favorisant la propagation des discours haineux dans la partie sud de la province du Sud-Kivu.

Quant aux rôles que doivent jouer ces acteurs dans le combat contre le discours de haine, les participants ont affirmé que ces acteurs sociaux doivent jouer un rôle de sensibiliser et conscientiser les différentes couches de la population à barrer la route à la propagation de ces fléaux qui rongent la société congolaise.

Ils ont également ajouté que les autorités doivent mettre en place des actions durables et promulguer les textes légaux qui sanctionnent les propagateurs de discours haineux.

Rappelons que les participants n’ont pas quitté la salle pour cette première journée, sans toutefois donner les raisons qui motivent les acteurs sociaux à partager les messages haineux. Parmi les raisons soulevées, figurent le positionnement politique, le populisme, l’intérêt économique, la concurrence ainsi que la récupération politique.

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